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Le crumble est un gâteau d'origine britannique composé d'une couche de fruits et d'une couche de pâte à l'apparence émiettée d'où le nom : en anglais « to crumble » signifie « tomber en miettes ».
À l'origine, le crumble fut créé au Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale, à cause du rationnement, les ingrédients nécessaires à la préparation de tartes nécessitant trop de farine, de beurre et de sucre. Aujourd'hui le crumble a pris bien des libertés sans toutefois ne pas transgresser la dernière couche émiettée...
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 1 kg d'abricots
- 6 c. à s. de cassonade blonde
- 100 g de farine de blé complet
- 25 g de flocons d'avoine
- 55 g de beurre froid
Technique :
1. Laver, couper les abricots en 2 et dénoyauter ; découper chaque demi-abricot en 2 et les disposer dans un plat à gratin beurré ; saupoudrer de 4 cuillères à soupe de cassonade.
2. Dans un saladier, mélanger 2 cuillères à soupe de cassonade, la farine de blé, les flocons d'avoine et le beurre coupé en petits morceaux ; malaxer rapidement jusqu'à ce que le mélange s'émiette ; déposer ce mélange sur toute la surface des abricots.
3. Enfourner à 190°C (th 6) pour 40 minutes.
« Aliments cuits au pot ». C'est la définition qu'au 13e siècle on donnait au mot « potage ». Pots de terre, pots de fer et aussi pots de cuivre, il est bien certain que dès lors qu'il y eut « pot », il y eut « potage ». Les moyens de chauffage étant rudimentaires quoi de plus naturel que de faire cuire dans le pot toutes les nourritures qui s'offrent : viandes, poissons, légumes, aromates... et si l'on a du vin, mettons-y du vin ! Si bien que les premiers potages ont donné les bouillabaisses, les matelotes, les potées et même les ragoûts.
« Le potage est au dîner ce qu'est le portique à un édifice ; c'est-à-dire que non seulement il en est la première pièce mais qu'il doit être combiné de manière à donner un des Amphitryons destiné aux nouveaux riches... » Signé : Grimod de la Revnière, gastronome rival de Brillat-Savarin. Grimod de la Revnière disait encore ceci : « Le potage réussi est un signe de bonne éducation. »
Il est certain qu'aujourd'hui encore le potage revêt une modestie de grand seigneur. Sa noblesse n'est pas proclamée mais discrètement susurrée et ce sont d'insoupçonnables petits riens qui peuvent la révéler.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 2 tiges de poireaux
- 1 oignon
- 1 gousse d'ail
- 1 pomme
- 2 cm de gingembre
- 2 cubes de bouillon de légumes
- 1/2 tige de citronnelle
- 1 c. à c. d'épices Thaï*
- 1,3 dl de lait de coco
- 2 c. à s. d'huile d'olive
- 1 poignée de coriandre fraîche
Technique :
1. Laver soigneusement les tiges de poireaux en écartant le plus possible les feuilles, couper en suite en gros morceaux ; éplucher, émincer grossièrement l'oignon, presser la gousse d'ail ; pelez la pomme et le gingembre, les couper en dés ; écraser la citronnelle au pilon ou avec un rouleau à pâtisserie.
2. Faire revenir l'oignon et l'ail dans l'huile d'olive durant 5 minutes ; ajouter les poireaux, la pomme, le gingembre, les épices Thaï Mix et la citronnelle ; faire suer 3 minutes ; émietter les cubes de bouillon au-dessus des légumes puis mouiller avec 1,5 litre d'eau, porter à ébullition ; laissez cuire 20 à 30 minutes sur feu doux.
3. Laver, sécher, hacher finement la coriandre.
4. Sortir la citronnelle de la casserole, puis mixer jusqu'à obtenir un potage lisse ; ajouter le lait de coco et réchauffer durant quelques minutes.
5. Servir aussitôt avec la coriandre hachée.
*Epices Thaï : Ce mélange d'épices est basé sur les fondamentaux de la cuisine thaïlandaise : l'association du sucré et du salé, d'épices, d'un soupçon de piquant, de rondeur et d'agrumes.
Ce mélange polyvalent peut varier en composition, mais il comprend généralement des ingrédients tels que le piment rouge séché, le gingembre, la citronnelle, la coriandre, la feuille de lime kaffir, l'ail et parfois le sucre.
C'est en Italie, la façon la plus traditionnelle de cuire le riz. Le principe de cuisson ressemble à celui du riz pilaf, qui consiste à d'abord faire légèrement revenir le riz dans de l'huile d'olive « tostatura ou torréfaction » en compagnie d'oignons, d'ail et d'aromates avant de le faire cuire avec du liquide souvent un bouillon de légumes, de viande ou poisson. Cependant, le risotto diffère du riz pilaf par le fait que le liquide est ensuite absorbé par petites quantités successives ─ environ 7 mouillages ─ jusqu'à cuisson complète.
Il existe une autre méthode de préparation du risotto qui ne tient pas compte de la « tostatura » ; on parle alors de préparation vénitienne, et le service se fait « all'onda » c'est-à-dire plus moelleux que le risotto traditionnel.
Quoiqu'il en soit, les différentes recettes de risotto que je vous propose vous permettront de varier vos présentations de riz.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 300 g de riz pour risotto
- 300 g de crevettes grises
- 1 botte de cresson de fontaine
- 1 échalote
- 1 gousse d'ail
- 1,5 cubes de bouillon de légumes
- 2 c. à s. d'huile d'olive
- 1 c. à s. de beurre
- Le jus de 2 citrons
- 60 g de parmesan
- 1 citron coupé en quartiers
- Sel - Poivre
Technique :
1. Portez 1,5 l d'eau à ébullition ; y diluer les cubes de bouillon de légumes.
2. Peler, hacher finement l'échalote et la gousse d'ail.
3. Dans une casserole, faire chauffer l'huile d'olive ; y faire revenir, sur feu doux, l'échalote et l'ail durant 5 minutes ; ajouter le riz et poursuivre la cuisson 5 minutes supplémentaires, le temps que les grains de riz soient nacrés.
4. Ajouter une 1ère louche de bouillon très chaud, poursuivre la cuisson sur feu moyen, tout en mélangeant, le temps que le riz absorbe l'entièreté du liquide ; verser une 2ème louche de bouillon et ainsi de suite au fur et à mesure que le riz l'absorbe ; mélanger souvent.
5. Quand le riz est prêt, ajouter le beurre et laissez fondre ; arroser le risotto du jus des 2 citrons, saler et poivrer, mélanger.
6. Terminer en ajoutant le parmesan, le cresson de fontaine et un quartier de citron en finition par convive ; servir aussitôt avec les crevettes grises.
Un peu d'histoire... La première recette de ce dessert britannique date de 1560. Le trifle était alors une crème cuite parfumée avec du sucre, du gingembre et de l'eau de rose. 60 ans plus tard, des oeufs furent ajoutés et la crème fut versée sur du pain imprégné d'alcool. Et fin 18e siècle, le trifle pris alors sa forme classique, telle qu'on la connaît aujourd'hui, en couches superposées.
La succession de couches est une règle à respecter lorsque vous préparez un trifle. Il est important que les couches se mêlent et qu'un contraste s'opère entre le sucré et l'acidulé ainsi qu'entre les textures des couches. Et puis petit conseil, plus vous l'oublierez, meilleur il sera !
Ingrédients (pour 8 verrines) :
- 450 g de mélange de fruits rouges frais ou surgelés
- 250 g de mascarpone
- 50 g de chocolat blanc
- Le jus de 1/2 citron vert
- 2 oeufs
- 200 g de sucre
- 1 bâton de vanille
- 10 biscuits secs au choix
Technique :
1. Dans une casserole, y déposer les fruits rouges frais ou surgelés, 100 g de sucre et le jus de citron ; mettre sur feu doux et laisser le fruits chauffés puis mijoter durant 10 minutes.
2. Passer les fruits chauds à travers un tamis tout en récoltant le jus ; réserver les fruits et le jus séparément et laisser refroidir.
3. Dans un grand saladier, verser le sucre restant ; séparer les blancs des jaunes d'oeufs et ajouter les jaunes au sucre ; battre l'ensemble jusqu'à obtenir un mélange blanc et crémeux.
4. Couper le bâton de vanille dans le sens de la longueur et en gratter les grains ; mélanger ces grains au mélange sucre/jaune d'oeufs, ajouter le mascarpone puis bien mélanger jusqu'à obtenir une masse parfaitement homogène.
5. Battre les blancs d'oeufs en neige ferme ; à l'aide d'une spatule, les ajouter précautionneusement de bas en haut au mélange jaunes d'oeufs/mascarpone.
6. Dans un mortier ou au rouleau à pâtisserie, écraser grossièrement les biscuits secs.
7. Remplir les verrines en travaillant en couches superposées : verser dans chaque verrine une couche de fruits rouges égouttés et un peu de coulis ; râper un peu de chocolat blanc par-dessus ; ajoutez une cuillère de biscuits émiettés et un peu de mousse de mascarpone ; répéter 1 ou 2 fois l'opération et terminer par une couche de mousse de mascarpone.
8. Servir aussitôt ou alors placer au réfrigérateur jusqu'au moment de servir.
Comme l'or, elle vient du Pérou. D'ailleurs les Provençaux l'appelèrent jadis « pomme d'or » et les italiens continuent de la nommer « pomo d'oro ». Toutes désignations empreintes d'admiration, vous en conviendrez.
La tomate est essentiellement un légume méridional, car il exige de la chaleur. Ainsi les cuisines provençale, espagnole, italienne ou portugaise comportent-elles nombre de spécialités qui lui font un sort royal. Mais, depuis quelques décennies, la tomate s'est installée partout sur les tables européennes. Si bien que sur nos marchés, on trouve des tomates tout au long de l'année. Mais, à vrai dire, les véritables amateurs se délectent surtout en août, septembre et octobre... quand les fruits des plants de tomates sont bien mûrs, juteux et goûteux. On peut alors s'en donner à coeur joie !
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 8 tomates mûres
- 2 gousses d'ail finement émincées
- 1 c. à s. d'origan séché
- 4 c. à s. d'huile d'olive extra vierge
- Sel marin - Poivre du moulin
Technique :
1. Laver, couper les tomates en 2 ; les poser sur une plaque de four chemisée d'un papier de cuisson, face tournée vers le haut.
2. Dans un bol, mélanger l'ail, l'origan, l'huile d'olive, le sel et le poivre : enduire les tomates de cette préparation.
3. Glisser la plaque dans un four préchauffé à 160°C (th 5) et laisser cuire les tomates pendant 1 heure 30 : attention à surveiller la cuisson : la peau doit rester rouge > si la peau fonce de trop, la chair des tomates deviendrait acide.
4. Servir en accompagnement d'une grillade ou de poisson, aussi en garniture de bruschettas*.
* La bruschetta est une préparation culinaire traditionnelle italienne d'antipasti (apéritif), issue du besoin des agriculteurs de conserver le pain.
Piment, poivron... tous deux sont les fruits des nombreuses variétés mais d'un même arbuste. Seules leur forme et leur saveur les distinguent. Ainsi les piments sont des petits fruits pointus et de goût plus ou moins brûlant ; quant au poivron, ils se distinguent des piments par des fruits plus gros et plus charnus, et surtout dépourvus de substance piquante.
Les poivrons se différencient entre eux par leur forme et par l'épaisseur de leur chair. Le poivron carré, épointé, presque cubique possède une chair épaisse et croquante. Le poivron rectangulaire, long, large et plutôt plat est le poivron traditionnel. Moins fréquent, le poivron triangulaire, parfois appelé « corne » est de saveur douce et légèrement sucrée.
Vert, jaune, orange, rouge... la couleur du poivron varie en fonction de la maturité du légume et de sa variété. Mais, quelle que soit sa couleur, le poivron doit être bien ferme et sa peau lisse, brillante et tendue.
Certains jugent le poivron indigeste : qu'ils essayent alors de le débarrasser de sa première peau, très fine. La saveur y perdra un peu, mais la digestibilité a des chances d'être améliorée !
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 4 poivrons rouges et verts
- 8 c. à s. d'huile d'olive
- Sel - Poivre
- 2 c. à s. de vinaigre
Technique :
1. Enlever les queues des poivrons ; les couper en 2 dans le sens de la longueur, ôter les graines.
2. Faire frire les demi-poivrons, sur feu très vif, dans 4 cuillères à soupe d'huile d'olive pendant 15 minutes ; égoutter et laisser refroidir.
3. Les poivrons refroidis, décoller la fine membrane qui les recouvre.
4. Mettre les poivrons ainsi préparées dans un plat creux ; saler et poivrer ; les arroser avec l'huile restante et le vinaigre.
5. Laisser reposer au frais minium 2 heures et même jusqu'au lendemain, ils n'en seront que meilleurs.
Cette pâtisserie pourrait être d'origine polonaise ; son nom semble l'indiquer. Il s'agirait d'une « marzynka ». En fait si le mot a pu naître au 18e siècle quand le beau-père de Louis XV Stanislas Leczinski trônait à Nancy, le gâteau lui, semble avoir été inventé auparavant.
Quoi de plus simple que ces blancs d'oeufs montés en neige, sucrés et cuits à four doux ! Tout pâtissier ayant utilisé des jaunes d'oeufs pour ses gâteaux a pu avoir envie de ne pas jeter les blancs. Le sens de l'économie aura donc inspiré à tel spécialiste ou à telle ménagère l'idée de la meringue. Mais les références royales de la meringue ne s'arrêtent pas à la pauvre Marie Leczinska, pauvre car son auguste époux ne fut pas un modèle de fidélité... A Trianon, Marie-Antoinette dans ses jours heureux, confectionnait également des meringues pour ses amis.
Ingrédients (pour 10 Portions) :
- 4 blancs d'oeufs à température ambiante
- 250 g de sucre impalpable ou sucre glace
- 1 c. à s. de vinaigre de vin blanc
- 1 c. à s. de Maïzena
- 2 (1 + 1) pointes de couteau de vanille en poudre
- 500 g de fruits rouges mélangés : framboises, groseilles rouges, mûres, myrtilles...
- 3,5 dl de crème liquide
- 3 c. à s. de sucre impalpable (sucre glace)
Technique:
1. Préchauffer le four à 150°C (chaleur tournante).
2. Poser une assiette sur une feuille de papier cuisson et dessiner les contours.
3. Au batteur électrique, fouetter les blancs d'oeufs en neige ferme puis ajouter le sucre (sucre glace) petit à petit tout en continuant à fouetter ; ajouter le vinaigre, la fécule de maïs et 1 pointe de couteau de vanille en poudre, fouetter encore 1 minute.
4. Verser la préparation dans une poche à douille lisse et remplir le cercle dessiné sur le papier cuisson ; passer une seconde fois sur le contour de la meringue afin que celui-ci soit plus haut que l'intérieur.
5. Enfourner 1 heure ; éteindre le four, entrouvrir la porte et laisser la meringue refroidir dans le four ; lorsque la meringue est à température ambiante, la sortir du four.
6. Au moment de servir, fouetter la crème en chantilly avec le sucre impalpable et 1 pointe de couteau de vanille en poudre ; répartir sur la meringue et terminer en posant les fruits rouges sur la crème.
La dessiccation, la saumure et le froid ont été les premiers procédés utilisés par les hommes pour conserver les aliments. Et puis, à l'entrée du 19e siècle, un français, Nicolas Appert inventa la conservation par la cuisson à l'autoclave. Cette appertisation, seulement améliorée, constitue toujours la technique principale de certaines conserves. Nous continuons aussi à utiliser les méthodes de nos ancêtres... ainsi, les jambons fumés, les harengs saur, les fruits secs proclament l'efficacité, voire l'excellence de ces méthodes. Car si, dans certains cas, le procédé de conservation modifie radicalement la saveur d'un aliment, il arrive que ce soit pour la plus grande délectation des gastronomes. Un abricot, une figue, une prune noire cueillis sur l'arbre, c'est délicieux, certes, mais un abricot sec, une figue sèche, un pruneau d'Agen n'est-ce pas encore meilleurs ??? La sardine fraîche a un goût délicat, mais combien de gens préfèrent la sardine à l'huile ???
Recette 1
Ingrédients (pour 600 ml) :
- 1,5 kg de tomates mûres hachées
- 2 oignons rouges hachés
- 2 tiges de céleri hachées
- 2 gousses d'ail pressées
- 100 g de sucre
- 175 ml de vinaigre de cidre
- 1/2 c. à c. de poudre de Cayenne
- 1 c. à c. de paprika
- 1/2 c. à c. de gros sel
Technique :
1. Faire cuire à feu doux les tomates, les oignons, le céleri et l'ail jusqu'à obtention d'une pulpe ; augmenter ensuite le feu et faire cuire jusqu'à épaississement du mélange ; filtrer à travers un tamis fin.
2. Remettre à feu doux, ajouter le sucre, le vinaigre, les épices et le sel ; remuer jusqu'à ce que dissolution complète du sucre puis laisser mijoter jusqu'à épaississement de la sauce.
3. Remplir les bouteilles munies de couvercles à vis, sceller ; les stériliser au bain-marie*.
4. Laisser refroidir les bouteilles pendant 24 heures ; vérifier le scellage ; les étiqueter ; les conserver dans un endroit frais, sec et à l'abri de la lumière pendant minimum 1 mois avant de les ouvrir.
Durée de conservation : 3 mois
*Stérilisation des bouteilles et de leur contenu au bain-marie :
- Placer une grille ou plusieurs feuilles de papier journal pliées au fond d'un faitout haut ; poser les bouteilles et caler celles-ci avec des essuies (torchons).
- Couvrir les récipients d'eau chaude, poser un couvercle sur le faitout ; porter l'eau à frémissement (88°C) puis laisser frémir :
+ pour des bouteilles de 500 ml : compter 20 minutes
+ pour des bouteilles de 1 l : compter 25 minutes.
Recette 2
Ingrédients (pour 500 ml) :
- 1 kg de tomates mûres
- 2 oignons
- 1 gousse d'ail
- 1 poivron rouge
- 120 g de sucre
- 1 dl de vinaigre de Xérès
- 80 g de concentré de tomates
- 1 pointe de couteau de poudre de paprika
- Sel - Poivre
- 1 pointe de couteau de Maïzena (facultatif)
Technique :
1. Laver, peler, épépiner les tomates, couper en gros morceaux ; peler, hacher grossièrement les oignons et l'ail ; rincer le poivron, le couper en 2, ôter les graines et les parties blanches, couper en morceaux.
2. Dans une casserole sur feu doux, verser le sucre et le vinaigre de Xérès, porter doucement à ébullition ; ajouter les oignons et l'ail, les tomates et les poivrons ; assaisonner avec le paprika, le sel et le poivre.
3. Laisser l'ensemble réduire doucement, sans couvercle, pendant 30 minutes ; en fin de cuisson, ajouter le concentré de tomates et laisser mijoter 3minute supplémentaires.
4. Retirer du feu et passer le tout au moulin à légumes où à travers un fin tamis.
5. Porter le ketchup à nouveau à ébullition et retirer du feu une fois la consistance souhaitée obtenue : si nécessaire, épaissir d'un peu de Maïzena préalablement délayé dans un peu d'eau.
6. Verser le ketchup dans les bouteilles stérilisés* ; laisser refroidir tête en bas de manière à ce qu'ils ne contiennent plus d'air.
Durée de conservation : 3 mois.
*Stérilisation des bouteilles sans leur contenu au bain-marie :
- Préchauffer le four à 75°C.
- Laver les bocaux ou les bouteilles au lave-vaisselle ; les faire bouillir ensuite dans une grande casserole d'eau durant 15 minutes.
- Déposer les pots sur une plaque de cuisson et les laisser sécher pendant 20 minutes au four.
Pour varier...
- Ketchup épicé : Ajouter des piments en poudre, frais ou en purée, à la recette de base.
- BBQ ketchup : Ajouter au ketchup de base 1 c. à c. rase de cassonade brune, 1 c. à s. de graines de fenouil, 5 cl de sauce soja et 3 gousses d'ail cuites à feu doux dans de l'huile d'olive.
Vous obtiendrez ainsi une sauce parfaite pour accompagner les saveurs corsées de viandes cuites au barbecue.
- Ketchup aux tomates rôties : Pour une saveur plus puissante, faire rôtir au four 2 tomates entières durant 30 minutes ; retirer la peau et les graines avant de les intégrer à la sauce puis mixer.
- Ketchup aux poivrons rouges rôtis : Faire rôtir 2 poivrons longs durant 30 minutes ; retirer le pédoncule, la peau et les graines puis les ajouter au mélange de base avant de le mixer.
Le mot de la langue francique « wastil » qui a fait « wastel », puis « gastel », et enfin « gâteau » signifiait nourriture. Et de ce fait, farine + beurre + oeuf + lait +, le tout mis à cuire, voilà bien une nourriture élémentaire. Le gâteau est toujours « pâtissé » autrement dit faire une pâte... et de fait, autrefois on nommait le pâtissier, le gâtelier.
Les différents types de pâte, à partir desquelles tous les gâteaux sont fabriqués, sont nombreux : pâte levée, pâte brisée, pâte sablée, pâte tournée, pâte à choux, pâte biscuit (Génoise - Mousseline...), pâte feuilletée... Que de variété, à partir de ces grandes pâte mères !
Pour que la pâtisserie soit réussie, il faut respecter les principes liés à la préparation de ces différentes pâtes mais une fois que le pli est pris, on peut facilement innover en sucré bien entendu, mais également en salé.
Ingrédients (pour 8 personnes) :
- 300 g de farine
- 175 g de sucre
- 1 pincée de sel
- 200 g de beurre froid
- 1 oeuf entier
- 2 jaunes d'oeufs
- Le jus de 1/2 citron
- 100 g de cerises noires
- 1 pot (±350 ml le pot) de confiture de cerises
- 1 jaune d'oeuf pour dorer
Technique :
1. Verser la farine tamisée dans un plat creux avec le sucre et le sel ; creuser un puits et y déposer le beurre coupé en petits morceaux ; mélanger à la fourchette jusqu'à obtenir une consistance sableuse.
2. Creuser à nouveau un puits ; y déposer l'oeuf entier, 2 jaunes d'oeufs et le jus de citron ; mélanger rapidement à la main afin d'amalgamer la pâte ; ramasser en une boule ; couvrir et laisser reposer au frigo minimum 30 minutes.
3. Equeuter et dénoyauter les cerises ; les déposer dans une petite casserole avec la confiture et laisser cuire, sur feux doux, 20 minutes ; tourner de temps en temps.
4. Prélever la moitié de la pâte ; la disposer entre 2 feuilles de papier cuisson et l'étaler au rouleau à pâtisserie ; retirer la feuille de cuisson supérieure et couper un disque de 28 cm pour un moule à tarte ou un moule à manqué de 24 cm de diamètre ; foncer le moule en y déposant la pâte avec sa feuille de cuisson ; répartir la confiture sur la pâte en laissant ±2 cm autour des cerises ; couvrir avec un deuxième disque de pâte, bien sceller les bords.
5. Marquer la surface de la pâte à l'aide d'une fourchette ; battre le jaune d'oeuf avec une cuillère à soupe d'eau froide et pincer ce mélange au pinceau sur la pâte.
6. Enfourner à 180°C (th 6) pour 30 minutes.
7. Laisser refroidir le gâteau avant de le démouler.
Spécialité culinaire du Vietnam, le rouleau de printemps est une farce dans une galette de riz crue roulée en cigare. C'est également le nom d'un mets chinois dont la farce est emballée dans une crêpe. Qu'il soit vietnamien ou chinois, le rouleau de printemps se mange cru et froid.
En Chine, les rouleaux de printemps étaient habituellement mangés à la « Fête de Lichun », jour de nettoyage des tombes familiales qui a lieu au printemps, début avril. Le rouleau, aisément transportable, aurait selon certains historiens tout d'abord constitué une offrande alimentaire modeste déposée par les plus pauvres sur la tombe familiale avant d'être consommée. Il convenait de plus parfaitement à l'obligation dans certaines régions de manger ce jour-là des mets froids, une tradition ancienne interdisant d'allumer du feu.
Ingrédients (pour 8 rouleaux) :
- 8 feuilles de rice paper (crêpes de riz)
- 200 g de grosses crevettes roses cuites et décortiquées
- 2 nectarines
- 125 g de rice noodles (nouilles au riz)
- 2 coeurs de laitue little gem*
- 1 botte de menthe
- 1 botte de coriandre
- 50 g de cacahuètes grillées et salées
Pour la sauce :
- 3 cm de gingembre
- 2 c. à s. de sucre de canne
- 5 cl de sauce soja
- 5 cl de jus de citron vert
- 1 piment rouge
- 1 tige de de citronnelle
Technique :
1. Préparer la sauce :
- Râper le gingembre et presser la pulpe entre vos doigts au-dessus d'un bol pour y recueillir le jus ; retirer le pédoncule (la tige) du piment puis le couper en 2 dans le sens de la longueur, enlever la membrane blanche et les graines et hacher finement ; retirer les 2 premières couches de la branche de citronnelle et hacher finement.
- Mélanger le jus de gingembre, le piment et la tige de citronnelle parés, le sucre de canne, la sauce soja et le jus de citron vert ; réserver.
- Hacher grossièrement les cacahuètes ; réserver à part.
2. Cuire les rice noodles selon les instructions reprises sur l'emballage ; égoutter et rincer à l'eau froide.
3. Laver, couper les nectarines en fines tranches ; séparer les feuilles des coeurs de laitue little gem, laver et essorer ; effeuiller, laver, sécher les herbes.
4. Tremper 1 crêpe de riz dans de l'eau tiède, la déposer sur un essuie de cuisine mouillé et essoré ; garnir le centre d'un peu de rice noodles, de 2 ou 3 crevettes roses, de 3 ou 4 tranches de nectarines, de 2 feuilles de laitue et de beaucoup d'herbes ; plier les côtés et enrouler ; répéter l'opération jusqu'à obtenir 8 rouleaux de printemps.
5. Servir avec la sauce et les cacahuètes hachées.
*coeur de laitue little gem : c'est une petite salade romaine au feuilles frisées de couleur jaune, dont seules les petites feuilles du coeur sont utilisées en salade.