Les huitres sont grasses.
Non. Comme tous les mollusques, les huîtres apportent peu de calories (132 Kcal pour 12 huîtres) et de graisses saturées tout en étant une excellente source d'acides gras oméga-3.
Les huîtres peuvent être laiteuses* durant l'été, mais la laitance n'est pas un signe de moindre qualité ni de teneur élevée en matières grasses.
*huître laiteuse : On ne parle d'huître laiteuse que lorsque celle-ci produit une substance blanche qui ressemble à du lait. Cette substance blanche provient en réalité de sa semence. Une huître ne sera laiteuse qu'en période de reproduction, de mai à août. Cela explique pourquoi on entend régulièrement « qu'il ne faut manger des huîtres que les mois en R ». Pendant leur temps de fécondation, les huîtres ne peuvent pas grossir, car elles utilisent toute leur énergie pour se reproduire. Pour ces raisons, la plupart des éleveurs ne commercialisent pas les huîtres laiteuses. C'est pourquoi il est plutôt rare d'en manger à ce moment de l'année !
Les huîtres contiennent beaucoup de cholestérol.
Non. Le cholestérol n'est présent qu'en faible quantité dans les huîtres : 50 mg pour 100 g (ce qui correspond à 6/9 coquillages). Il n'y a donc pas de lien à faire entre huître et cholestérol.
Consommer des huîtres comporte des risques pour la santé.
Oui. Les huîtres étant riches en purines, substances à l'origine de l'acide urique, leur consommation peut contribuer à augmenter la concentration d'acide urique dans le sang. Ainsi les personnes souffrant de « goutte » présentant un taux sanguin d'acide urique anormalement élevé doivent les consommer avec précaution.
Les huîtres sont aphrodisiaques.
Oui mais avec des nuances... Les vertus aphrodisiaques de l'huître remontent à la Grèce antique. On raconte alors que la déesse de l'amour, Aphrodite, aurait émergé des océans sur une huître pour venir donner naissance à son fils sur la terre ferme.
Plus récemment, au 18e siècle, le séducteur Giacomo Casanova attribuait son succès auprès de la gent féminine à la quarantaine d'huîtres qu'il consommait chaque matin. Cette affirmation n'a toutefois pas pu être vérifiée...
Et aujourd'hui, les huîtres n'ont rien perdu de leur aura. Les huîtres sont reconnues pour leurs propriétés aphrodisiaques qui seraient dues à leur contenu élevé en zinc, en acides aminés D-aspartique et N-méthyl-D-aspartate (plutôt rares dans la nature) qui favoriseraient les niveaux de testostérone chez l'homme et de progestérone chez la femme. De plus, les huîtres renfermeraient naturellement de la dopamine, un neurotransmetteur qui régit l'activité cérébrale et influerait sur le désir, chez l'homme comme chez la femme.